Actuellement, ce sont les tests PCR qui permettent de détecter le coronavirus. Une étude est désormais en cours pour utiliser des chiens, non seulement pour détecter les explosifs, mais aussi les personnes qui sont porteuses du coronavirus. Il est possible que nos fidèles amis à quatre pattes soient bientôt de plus en plus utilisés à cette fin.
Ce vendredi 7 aout après-midi, le ministre de la Défense, Philippe Goffin, a visité la caserne Meerdaal à Oud-Heverlee près de Louvain. Il est entre autres venu voir les chiens qui pourraient jouer un rôle important à l'avenir dans la détection du coronavirus.
A l'orée de la forêt de Meerdaal, l'Unité Cynologique Interforces (UCI) de la Composante Air entraîne les chiens militaires de façon intensive. Après leur formation, ces quadrupèdes sont utilisés pour diverses tâches : patrouilles, interventions ainsi que détection d'explosifs et de personnes. Ce dernier groupe de chiens pourrait devenir très important dans un avenir proche.
L'odorat d'un chien est cinquante fois supérieur à celui d’un être humain. Ils jouent donc un rôle de premier plan dans la détection d'explosifs en Belgique et à l'étranger. Il est possible qu’ils puissent également détecter la présence du coronavirus via l'odeur de la sueur humaine.
Des projets pilotes sont actuellement en cours en France, en Allemagne et aux États-Unis. Les premiers résultats sont déjà positifs et montrent que, dans certains cas, la fiabilité est supérieure à celle des tests PCR.
C'est pourquoi la Belgique envisage également que la Défense et les universités réalisent une étude approfondie sur ce sujet. Si les recherches montrent que les chiens détecteurs d’explosifs peuvent également aider à détecter le coronavirus, les quadrupèdes de la Défense et de la police fédérale peuvent constituer un outil supplémentaire important dans la lutte contre la Covid-19.
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